How on earth could I be any more obvious?
La
journée avait si mal commencé… Il n’y avait pas de raison pour que ça ne
continue pas…
Ce matin, le réveil sonne à
6h, et j’applique la politique du « OOOh c’est bon, j’ai laaarge le
teeeemps », puis, une heure après la politique du « OOOh je vais
louper mon cours de méthodologie de la traductiooon ! » Donc je me
prépare tant bien que mal... A vrai dire, plus mal que bien…Je sors de chez
moi, je cooours dans ma rue, j’arrive genre transpirante à l’arrêt de bus pour
finalement constater que le bus arrive en retard. Soit. Mes cheveux commencent
déjà à se barrer en live… Je me dis qu’il y a pire…
Je sors et là, j’ai
l’impression d’être dans les bûches aquatiques… J’arrive donc à la fac, trempée
de la tête aux pieds et énervée d’avoir croisé tant de gens munis de parapluie
et qui ne sont même pas capables de te proposer un p’tit temps de sec alors que
tu es en train de souffler à côté d’eux genre « putain t’as pas vu ma
coupe de cheveux ? T’as pas vu mes chaussures ? T’as pas vu mon
manteau ? T’as pas vu MA GUEULE ? »… J’arrive donc aux toilettes
et tout en me regardant dans la glace, je me dis que la vie est injuste… Ou
peut-être que c’était en voyant une fille im-pé-ca-ble-ment coiffée que j’y ai
pensé… Quelle conne… Soit. Je remarque que Loïse aussi arrive en retard, OUF.
J’essaie d’envoyer un message à Anaëlle pour qu’on se voie, et… Je vous le
donne en mille : plus de crédit. Vous avez dit poisseuse ?
Les cours
se passent plutôt bien, le repas de midi aussi, jusqu’au test d’informatique.
Non mais sincèrement, faire des tabulations à 1,63 cm avec des puces
d’émargement de 2,4 cm… Je trouve ça moyen… Et pas nécessaire…
Je rentre chez moi à la fin des cours, dans un bus plein d’odeurs de transpiration et autres, et ENFIN j’arrive chez moi… Ou pas… La porte d’entrée veut pas s’ouvrir… Ah Ah Ah… Après 5 minutes d’une lutte intensive d’avec cette saloperie, je décide d’escalader la porte… Et là, c’est le drame : alors que je suis à califourchon sur la dite porte (mouillée au passage), je vois ma voisine, et yaaaaahhahaha je glisse... Comme une merde… Littéralement… Et là, j’arrive ENFIN chez moi.